Au Mali, dans la nuit du 10 mai 2020, un policier tire à balle réelle sur unconducteur de moto de 18 ans. S'en suivirent immédiatement, des émeutes q
Au Mali, dans la nuit du 10 mai 2020, un policier tire à balle réelle sur un
conducteur de moto de 18 ans. S’en suivirent immédiatement, des émeutes qui firent plusieurs morts et des dégâts importants.
Toujours en mai, au Togo, un policier abat froidement un laveur de véhicules, devant son enfant, après une simple altercation avec des militaires.
Dans cette semaine , c ‘est Minneapolis où le Noir de 46 ans, George Floyd est mort, cyniquement étouffé par un policier, parce qu’il serait en train d’essayer d’écouler un faux billet de 20 dollars.
Le nombre de bavures policières s’allonge dans le temps et dans
l’espace.
Mais à qui la faute?
Je ne me hasarderais pas à designer un fautif, mais j’accuse le manque de civisme , cause principale de ces assassinats insensés.
Il est vrai que du côté des victimes, le non respect de l’autorité est parfois
le motif d’escalade. Même si l’agent en face est votre arrière-petit-fils, il
importe de le considérer pour le rôle qu’il joue dans la société.
Mais avant tout, il faut rappeler que les éléments des forces de l’ordre ne
sont pas formés, entraînés, armés et payés pour faire des morts dans la
rue, pour un oui ou un non. Nos villes ne sont pas une jungle où des zones
de guerre.
Il faut donner des formations de masse aux citoyens. Au même
moment, que le policier qui porte une arme sache également qu’il en
fera usage, juste pour garantir la sécurité, et non pour punir ou faire la
loi comme bon lui semble.
Source journal SIKA’A N°298