COMMUNIQUÉ N°013 Classement du gouvernement togolais comme régime autoritaire par « The Economist Group » Le Togo vient d’avoir l’information du
COMMUNIQUÉ N°013
Classement du gouvernement togolais comme régime autoritaire par « The Economist Group »
Le Togo vient d’avoir l’information du classement de son gouvernement actuel comme régime autoritaire avec une note de 3,3 sur 10. Ce classement comptant pour l’année 2019 est opéré par « The Economist Group », consortium de presse britannique réputé pour ses classements démocratiques depuis 2006.
La méthode utilisée évalue chaque pays à l’aune de 60 critères rassemblés en 5 catégories : processus électoral et pluralisme, libertés civiles, fonctionnement du gouvernement, participation politique et culture politique. Une notation est alors faite selon une échelle allant de 0 à 10 et les pays sont classifiés selon quatre régimes : démocratique, démocratique imparfait, hybride et autoritaire.
Le gouvernement du Togo est ainsi classé pour 2019 dans la dernière catégorie, les régimes autoritaires, avec une note de 3,3 sur 10 et en queue de peloton à la place de 126 sur 167 pays. Le Togo se retrouve ainsi dans le même groupe que La Corée du Nord, la Palestine, l’Afghanistan, le Soudan, l’Iran et la Libye.
En réalité, le gouvernement du Togo occupe cette place parmi les régimes les plus autocratiques de la planète depuis le premier classement il y a 14 ans. Il n’a jamais fait de progrès pour quitter cette catégorie. Il a même reculé dans le groupe, passant de la note de 3,45 en 2014 à 3,3 aujourd’hui.
Le candidat Agbéyomé KODJO, comme la grande majorité des togolais n’est pas surpris par ce classement. Cependant, le classement prend une importance particulière à la veille de l’élection du 22 février. En effet, le processus électoral, qui fait partie des critères d’évaluation, est ainsi critiqué : une CENI sous contrôle, une Cour constitutionnelle incomplète, un fichier électoral secret, exclusion de la diaspora du vote.
Le candidat Agbéyomé KODJO exhorte toutefois les togolais à la confiance. Si des pays africains figurent parmi les régimes les plus vertueux en démocratie (Ile Maurice, Cap-vert, Ghana), le Togo aussi pourrait y arriver. D’ailleurs, l’un des piliers de son prochain mandat de président de la République est la réforme des cadres constitutionnel et institutionnel pour l’enracinement de la démocratie au Togo.
Le candidat Agbéyomé KODJO appelle les populations du Togo à rester mobilisées pour imposer l’alternance au Togo en cette année 2020.
Fait à Lomé, le 26 janvier 2020 Agbéyomé Messan KODJO