Naboudja Bouraïma: « Le Togo s’enfonce de plus bel dans l’abîme de la dictature »

AccueilPolitique

Naboudja Bouraïma: « Le Togo s’enfonce de plus bel dans l’abîme de la dictature »

NABOUDJA BOURAÏMA, porte-parole du Mouvement pour la Justice Sociale (MJS) sur les réseaux sociaux ce matin donne ces réactions sur la situation soc

Dr Christian Spieker : « La transparence était ma condition posée pour aller aux élections »
Programme d’Appui au Financement des communes : Circulez, y a rien à voir
La C14: « La question des réformes empoisonne la vie Nationale de notre pays depuis près de 17 ans, nous avons eu près de 27 Dialogues qui ont tous échoué, maintenant nous travaillerons d’arrache-pied à éveiller la conscience patriotique des Togolais. »

NABOUDJA BOURAÏMA, porte-parole du Mouvement pour la Justice Sociale (MJS) sur les réseaux sociaux ce matin donne ces réactions sur la situation sociopolitique du Togo.

C’est un message fort que le régime envoie à chaque togolais du plus petit au plus grand en réduisant les espaces politiques en complicité avec des députés nommés qui veulent se venger du peuple qui ne leur a pas donné son quitus. Dans un pays où les droits de manifester sont drastiquement réduits, ce n’est plus l’affaire d’un parti politique ni d’un leader. Ça devient un problème d’envergure nationale.

Nous voyons l’intention inavouée de ceux qui pensent à tort et malhonnêtement qu’ils sont les seuls qui détiennent la potion magique de la gouvernance. Si cette pseudo perception était fondée, notre pays ne devrait pas être dans cet état de déliquescence très avancée. Le pays le plus endetté de l’espace CEDEAO. Voilà l’héritage d’une gouvernance de père en fils. Le pays est dans un état comateux et on fait croire qu’ils ont la solution idéale. Vous avez fait vos preuves dans la dilapidation des fonds publics et votre dernier souci c’est l’avenir de ce pays. On n’a pas besoin de plus 50 ans avant de vouloir construire un seul hôpital de référence sur un espace qui ne dépasse pas un bon terrain de football. S’IL faut faire 50 ans au pouvoir sans pouvoir doter ne serait ce les CHU de scanners, alors c’est de la chimère inatteignable. Notre système éducatif est le plus médiocre aujourd’hui dans la sous région où les élèves et étudiants sont condamnés à suivre les cours dans des conditions inadaptées. Les enseignants sans recyclage partiront à la retraite avec les mêmes connaissances et les mêmes tares qu’ils avaient reçus à l’Université. Quel mandat social aussi suicidaire soit-il? Pourquoi voulez-vous conserver le pouvoir quand aucun secteur n’est enviable ? Quel gâchis monumental des décennies pour faire naître qu’une souris.


Enfin, face à ce que je qualifie de la honte du siècle, chaque togolais est en droit de se demander que faire pour accéder à une nouvelle indépendance qui propulsera notre pays vers des lendemains meilleurs. Je suis plus que convaincu que des hommes et des femmes déterminés peuvent faire de ce pays une puissance inégalable dans la sous région compte tenu des potentialités immenses que notre pays le Togo dispose. Allons- nous continuer par nous diviser quand les ennemis de la démocratie foncent comme un buffle sur sa cible ? J’invite chaque leader à dépasser son égo et à tendre la main à tous ceux qui privilégient l’intérêt général au détriment de l’intérêt personnel. Pour finir, je nous rappelle avec les larmes aux yeux, que l’heure est plus que grave. Car, plus le temps passe et la dictature refait surface avec voracité. Mais, si chacun prend conscience que ma force c’est l’autre, alors nous briserons en un laps de temps les chaînes de la traîtrise pour rebâtir ensemble la plus belle nation du monde.

Les esclaves d’une poignée d’individus, ne se jettent plus les cailloux sauf s’ils n’ont pas encore pris conscience de la quintessence de leur malheur.
Naboudja, l’orphelin de la « démos cratein » (la démocratie)