De l’atelier de revue annuelle des activités 2022 du ministère de l’Action sociale, de la Promotion de la femme et de l’Alphabétisation, organisé à S
De l’atelier de revue annuelle des activités 2022 du ministère de l’Action sociale, de la Promotion de la femme et de l’Alphabétisation, organisé à Sokodé, du 02 au 04 février 2023, il ressort que le ministère confié à Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma a bénéficié d’une enveloppe financière d’un milliard deux cent soixante-dix-sept millions cent huit mille (1 277 108 000) FCFA pour le compte de l’exercice 2022.
Selon le ministère, « l’utilisation de ces ressources a permis d’obtenir les résultats ci-après : – les taux de réalisation physique et financière des activités inscrites dans le PTBA 2022 sont respectivement de 84,04% et de 96,25%, avec un taux de consommation du budget général de 99,28% ; – Au total, ces financements ont permis d’atteindre 804 536 personnes dont 499 696 femmes et filles (62,11%). ». Puisque le gouvernement tient à rappeler ses gestes, apprenez donc qu’il y a un budget consacré à la lutte contre les vulnérabilités des personnes handicapées et âgées, à l’assistance aux malades indigents, aux victimes de catastrophes, aux personnes déplacées et aux réfugiés, à la protection de l’enfant ou encore à la promotion de la femme, de l’éducation et la formation de la fille et de la femme. Il faut aussi noter que c’est la Région des Savanes (dans le Nord du pays) qui a la part belle de l’Action sociale.
Et pour intensifier cette dynamique, gouvernement et partenaires financiers travaillent sur la mise en œuvre du Programme d’Urgence pour la Région des Savanes (PURS) lancé en 2022 et dont le budget est évalué à près de 200 milliards FCFA.
Que l’État veuille renforcer la résilience des populations de cette région à cause des menaces sécuritaires qui y règnent, soit. Que cette résilience soit étendue aux régions de la Savane, de la Kara et de la Centrale, passe encore. Mais l’État gagnerait à pratiquer non pas une politique à la carte, mais une politique sociale globale à même de toucher toutes les couches sociales les plus défavorisées, et où qu’elles se trouvent. La majorité des ménages sociaux ont besoin d’un programme d’urgence.
Source : journal « Le Correcteur »