Scrutin transparent et apaisé : John Mahama et Akufo-Addo montrent la voie aux incorrigibles politiques togolais.

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Scrutin transparent et apaisé : John Mahama et Akufo-Addo montrent la voie aux incorrigibles politiques togolais.

Les Ghanéens se rendent aux urnes aujourd'hui. Aux fins d'obtenir un scrutin sans anicroche un peu comme ce fut le cas au Togo, en Guinée et en Côte

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Les Ghanéens se rendent aux urnes aujourd’hui. Aux fins d’obtenir un scrutin sans anicroche un peu comme ce fut le cas au Togo, en Guinée et en Côte d’Ivoire, le président ghanéen Nana Akufo-Addo et son principal opposant John Mahama se sont engagés à ne promouvoir aucune violence, que ce soit lors du vote de lundi ou à la proclamation des résultats. Ils ont pour ainsi dire signé un pacte de paix. Ce pacte de paix n’est pas une première, puisqu’il avait déjà été signé par le passé, notamment lors des deux dernières élections au pays de Rawlings.

Conscients du sulfureux vent du  »coup K.O » qui secoue l’Afrique de l’Ouest avec son lot de marasmes, ces deux acteurs de la vie politique ghanéenne ont touché du bois.

Il n’est pas question, pour eux, que des jeunes soient payés par des politiciens locaux pour intimider ou décourager par la violence les électeurs les jours de vote. Nul doute que le Ghana, pays frère du Togo va encore se signaler sans coup férir. C’est écrit dans les cieux. Ce n’est pourtant pas sorcier que de s’engager à poser des actes allant dans la droite ligne de l’aspiration des peuples.

Mais cela demande de la volonté et de l’humilité, vertus qui manquent
diablement aux dirigeants togolais qui, oubliant les intérêts des populations, font tout pour assouvir leurs velléités mégalomaniaques. Ici, l’ego a vite fait de tout chambouler, aux dépens des peuples. Le clan Gnassingbé a installé la politique de l’achat de consciences, et des jeunes désœuvrés donnent dans le panneau sans savoir qu’ils sont juste instrumentalisés. Il n’y a qu’à voir comment l’élection présidentielle a été
orchestrée à l’intérieur du pays pour s’en convaincre. Il est temps que parti au pouvoir et opposition prennent exemple sur des pays dont la renommée démocratique en impose. Ils n’ont guère besoin d’aller loin, puisque le Ghana n’est pas un pays situé aux quarantièmes rugissants. Si on aime son pays, on travaille à y installer la paix. Quitte à signer un pacte.

Source: Journal Le Correcteur N°965