Dans la fonction publique togolaise, on devra ajouter aux lourdeursadministratives l'irrépressible envie qu'ont les fonctionnaires d'aller plus à la
Dans la fonction publique togolaise, on devra ajouter aux lourdeurs
administratives l’irrépressible envie qu’ont les fonctionnaires d’aller plus à la pause qu’à servir les citoyens.
En quelque ministère qu’on se rendre, du moins dans la plupart, on a l’impression qu’ils sont plus satisfaits d’aller se prélasser que de vaquer à leurs occupations. Normal de se reposer après une matinée chargée, nous dira-t-on. Mais ce n’est pas tant les services rendus que la manière dont elles sont rendues qui déçoit.
A la Justice de Lomé, pour un duplicata, les requérants peuvent attendre les bons vouloirs des employés qui ne sont jamais ponctuels. Ils accusent ainsi une demi heure, voire une heure d’horloge avant de se mettre en branle.
Mais la pause est vite observée, à la minute près. Ce qui est encore regrettable, c’est quand un citoyen vient à l’heure de pause non pas pour se faire servir, mais pour juste demander des renseignements. Difficile de trouver quelqu’un qui puisse lui toucher mot de quoi que ce soit. Notre passage au ministère de l’Administration territoriale et des collectivités locales la semaine dernière a été soldé par une pointe de regret. Si le personnel était à la pause, ce qui est normal, difficile de trouver quelqu’un qui nous dise ne serait-ce que le retour de la pause. Il y avait pourtant un poste d’accueil.
Le monsieur avait comme disparu. Les choses ne devraient pas être ainsi.
Source: Journal Le Correcteur