Lentement mais sûrement, les choses se précisent dans le canton de Baguida. C'est ce que l'on peut retenir le week-end dernier à la place publique du
Lentement mais sûrement, les choses se précisent dans le canton de Baguida. C’est ce que l’on peut retenir le week-end dernier à la place publique dudit quartier avec l’élection du premier bureau du Comité de développement du quartier mis en place par les autorités compétentes.
Parmi les officiels et les chefs traditionnels était bien visible le nouveau chef du quartier de Tokpokopé-Vogankomé, Togbui Comlan Touvor TOKPOH 1er.
« Notre joie est profonde à ce jour d’avoir officialiser un bureau de CDQ dans notre quartier » affirme t-il.
À la question de savoir si nous ne sommes pas dans le quartier Kagomé, le nouveau garant des us et coutumes a répondu par un « non » en ajoutant » Nous sommes nés à Atiwavémé, l’actuel raffinerie de pétrole avant d’être renvoyé de là pour l’installation de la société de la raffinerie de pétrole pour rejoindre ce territoire longtemps conquis par nos aïeux et qui nous servait de champs. Par la suite nous nous sommes sommes installés jusqu’à la rive Zio. Bien que nous soyons dans le Golfe 6, une partie de la famille est restée dans le Golfe 1 au quartier appelé Dononkondji aussi méconnu par les populations et même nos autorités. Dononkondji, c’est le quartier où était construit « la léproserie allemande » aujourd’hui inexistante. Revenant à votre question, le quartier Kagomé n’a jamais existé. C’est le haut tension qui a séparé Dononkondji et Tokpokopé-Vogankomé qui a donné l’appellation au nom de Kagomé, c’est à dire sous la haute tension. Visiblement, beaucoup se trompent des autochtones alors que nous sommes bien présents sur notre territoire ».
Ainsi, le quartier Tokpokopé-Vogankomé a reçu la reconnaissance des autorités qui ont procédé le samedi 05 décembre 2020 a la mise en place d’un CDQ qui va œuvrer pour le développement de ce quartier.
Représentant le préfet du Golfe, le responsable de la section Certificat d’origine et Nationalité, Kossi SESSI a encouragé le tout premier bureau du CDQ en leur rappelant qu’il ne doit en aucun cas manquer du respect au nouveau chef.
« Vous ne pouvez rien faire sans faire recours au chef, sans l’aviser , sans son accord. C’est lui le représentant de l’autorité aujourd’hui parmi vous. Ne lui manquer pas de respect » a-t-il conclu.
Il faut rappeler qu’une visite guidée de la nouvelle maison du chef TOKPOH 1er a mis fin à cette journée avec un cocktail dans une ambiance bon enfant.
La rédaction