Dans les années 80, la coopération SINO-TOGO a accouché une usine de fabrication du sucre en poudre et de l'alcool à 10km d'Anié. Cette usine fait ac
Dans les années 80, la coopération SINO-TOGO a accouché une usine de fabrication du sucre en poudre et de l’alcool à 10km d’Anié. Cette usine fait actuellement partie de celles qui fleurissent au Togo.
Ils ont besoin d’eau, du bois pour leurs machines à vapeur et des ressources humaines. La recherche de ces trois ressources est orientée vers Amou nord. C’est ainsi que la rivière Ouwa de la préfecture d’Amou qui se jette dans le fleuve anié a servi de barrage hydroélectrique afin de fournir de l’électricité et de l’eau pour irriguer les plantations des cannes à sucre. Dans l’exercice de leurs travaux, les Chinois ont besoin du bois pour tourner leurs usines à vapeur comme dit plus haut. Ils sont obligés d’aller vers les forêts d’Amou Nord.
Ils coupent tout bois possible y compris une variété qu’on appelle dans la langue Akposso Owlou. Ce bois est un bois non comestible dans le milieu Akposso. Ce qui veut dire qu’ils coupent tout. Ils font plusieurs voyages par jour avec un contrat suicidaire avec les propriétaires terriens. Cinquante mille francs dans le mois pour tout paysan qui laisse sa forêt dévaster. Même avec plusieurs voyages au cours du mois, le montant ne varie pas. Les chefs coutumiers des villages concernés ont fait des démarches pour l’amélioration de l’enveloppe sans issue.

Pour ce qui est des ristournes demandées par les villages du ressort du canton Gamé, les Chinois disent avoir signé déjà un contrat avec la préfecture d’Anié et pourtant les ressources viennent de la préfecture d’Amou.
Faut-il d’abord une crise ouverte avant que les villageois ne soient écoutés ?
Nous y reviendrons.
P. N