Plusieurs semaines avant l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe, le ton des pourparlers entre les occidentaux et Vladimir Poutine dégageait à des
Plusieurs semaines avant l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe, le ton des pourparlers entre les occidentaux et Vladimir Poutine dégageait à des dizaines de milliers de km à la ronde, une odeur de poudre qui a permis aux dirigeants affectés par cette crise de prendre des mesures conservatoires devant protéger leurs ressortissants résidant en Ukraine, entre autres. C’est le cas des dirigeants occidentaux qui ont su prendre à temps, les mesures qui s’imposaient.
Aussi paradoxal que cela puisse paraitre, leurs collègues africains n’ont pas cru devoir prendre des mesures pour voler au secours de leurs ressortissants. Au lieu d’organiser des vols spéciaux pour mettre leurs ressortissants à l’abri, ils ont préféré savourer les délices des sanctions contre la Mali si ce n’est, des conclusions du fameux sommet UE-UA.
Aux cris de détresse, maintes fois lancés par des étudiants africains, largement relayés sur les médias internationaux, ils n’avaient accordé aucune oreille attentive. Ce n’est que dans le feu nourri des hostilités que certains d’entre eux, daignent se manifester par des instructions qui, pour la plupart, se révèlent pires que les crépitements et les bombes de l’armée russe. Dans ce dossier, nous vous proposons toute la détresse des étudiants africains laissés à leurs tristes sorts par les aventuriers politiques aux commandes de leurs pays.
Source : Journal « Le Changement »